Le mariage, cette réalité imaginaire
Et si on parlait du vrai amour ?
Celui qui ne ment pas.
Celui qui suit les lois de la nature, pas celles de l’État, de la religion ou du regard des autres.
⸻
L’amour, au sens naturel du terme
L’amour n’est pas un mystère divin.
Il est chimique, biologique, et observable.
Il évolue en phases distinctes, qu’on traverse presque tous, sans toujours les comprendre.
1. L’amour fou
Les premières semaines.
Tout s’emballe : dopamine, testostérone, désir incontrôlable.
On devient littéralement accro à l’autre.
Tu veux ta dose, tu veux l’autre, tout le temps. Rien d’autre ne compte.
C’est l’euphorie !
Mais biologiquement, cette phase ne dure pas.
Elle sert juste à nous accrocher l’un à l’autre, assez fort pour aller plus loin.
2. L’amour passion
Quelques mois à trois ans.
Le désir devient attachement. L’ocytocine (hormone du lien) entre en jeu.
On coopère, on s’installe, on commence à construire.
C’est un amour rassurant, plus doux, plus calme.
Et au bout d’un moment… les hormones chutent.
3. L’amour conscient — ou la fin
Et là, deux chemins s’ouvrent.
Soit on se quitte, car les sensations se sont éteintes.
Soit on entre dans un amour véritable, sans illusion hormonale.
Un amour lucide, qui ne dépend plus d’une chimie intérieure mais d’un choix.
Un engagement libre, réciproque, fondé sur le respect et la vérité.
⸻
Nos envies biologiques
La biologie ne prévoit ni fidélité éternelle, ni amour monogame à vie.
L’homme et la femme ont besoin, par nature, de nouveauté, de diversité, de rencontres.
Pourquoi ? Parce que mélanger ses gènes avec plusieurs partenaires augmente les chances de survie de l’espèce.
C’est brut, mais c’est réel.
C’est inscrit dans notre corps, dans nos instincts, depuis des millénaires.
⸻
Le mariage : une invention humaine
Le mariage, c’est une convention sociale, religieuse, légale.
C’est une tierce personne (État, Église, maire) qui vient te dire si ton amour est valide ou non.
Mais où est-elle, cette troisième personne, dans le quotidien du couple ?
Nulle part.
Sauf quand il faut juger, punir, ou valider des choix.
Le mariage prétend canaliser les pulsions, garantir la fidélité, imposer la durée.
Mais il crée des frustrations, des mensonges, de la souffrance.
Il pousse certains à tromper, non pas par méchanceté, mais par conflit intérieur.
⸻
La fidélité, une illusion culturelle ?
Depuis toujours, les sociétés glorifient la fidélité amoureuse comme la preuve ultime de l’amour. Un modèle de fidélité… qui n’a pourtant jamais vraiment fonctionné. Ni pour nos grands-parents, ni pour nous.
Beaucoup mentent pour éviter la honte.
D’autres se taisent, refoulent, étouffent.
Le jour où tout se sait, des familles se déchirent, des confiances se brisent, et l’estime de soi s’effondre.
Qui n’a jamais vu, vécu les ravages que cela provoque ?
Et si la vraie trahison, ce n’était pas d’aimer ailleurs, mais de ne pas pouvoir être soi-même ?
⸻
Vers un amour libre et conscient
L’amour libre ne veut pas dire sans engagement.
Il veut dire : sans chaînes.
Il veut dire : avec clarté, honnêteté, respect des rythmes de chacun.
Ce n’est pas un modèle unique.
C’est une conscience.
Et si on osait aimer autrement ?
Sans contrat.
Sans masques.
Sans peur.
Juste avec le cœur ouvert, les yeux lucides…
Et la liberté de choisir l’autre. Chaque jour.